CATALINA PINEDA CONTEUSE, LA VOIX DE LA TERRE

       
   

       
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Catalina PINEDA
« La voix de
la Terre »

QU'EST-CE QUE LE CONTE ET ORIGINE DU CONTE.

POÉSIE : LA VOIX DES ANGES

On utilise l’histoire comme la mémoire physique de l’être humain.

Si l’on considère la politique comme la loi des hommes pour qu’ils puissent socialement vivre entre eux, et la religion comme l’énumération des lois au-dessus de l’homme par rapport à ce qui est tabou dans la société. Et enfin si l’on considère l’animisme comme la croyance que toute chose renferme une âme, la croyance que toute chose (le terme "chose" étant tout ce à quoi nous attribuons un mot, c'est à dire une dénomination par le verbe), n’est qu’une enveloppe, peut-on alors considérer le conte, la tradition orale, les mots, comme étant de la poésie, ce langage en image inspiré par l’animisme, ces âmes prisonnières de la matière qui chantent leurs aventures (retranscrivent leur histoire dans leur « aventure au travers de la matière »).

Alors ne serait-il pas vraisemblable de dire que le conte, au même titre que la poèsie est la voix portée des anges, s'exprimant au travers de la matière?

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LE ROLE DU CONTEUR DANS LE MONDE : mots, images, histoires, sensations

Le rôle du conteur dans la société était lié à la capacité du peuple à apprendre l'écriture. Dans un rapport de proximité avec son auditoire, il venait animer le cercle familial lors des veillées rurales. En Occident, depuis l'aède et le rhapsode grec jusqu'au conteur de l'époque moderne, en passant par le barde celte et le troubadour du Moyen Âge, la tradition orale du conte a perduré jusqu'à ce que la baisse de l'analphabétisme, à partir de la fin du dix-huitième siècle, fasse disparaître la nécessité d'un recours systématique à la mémoire des conteurs pour se rappeler une histoire.

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LE WIKI

On appelle conteur ou conteuse, celui ou celle qui raconte oralement une histoire sans support autre que ses connaissances, son imaginaire et ses talents d'improvisation. L'art du conteur se différencie donc à la fois de celui de l'écriture, de la lecture à voix haute, et de la simple récitation. Le statut du conteur varie selon les pays et les cultures. En France, la profession d'artiste-conteur est en cours de reconnaissance au même titre que le métier de comédien ou de tout autre artiste du spectacle.

La place du conteur dans la société :

Le conteur, qu'il soit traditionnel ou moderne, déploie son talent dans des lieux de rencontres, de convivialité. Les conteurs, diseurs et raconteurs sont présents et sont souvent au centre de nouveaux espaces de vie. À leur manière, ils peuvent participer à la construction ou la reconstruction du tissu social. Cette fonction sociale s'accompagne chez les conteurs modernes d'une volonté artistique forte, afin de porter des histoires toujours en évolution et en performance à ceux à qui elles sont destinées.

Dans les sociétés occidentales :

En Occident, depuis l'aède et le rhapsode grec jusqu'au conteur de l'époque moderne, en passant par le barde celte et le troubadour du Moyen Âge, la tradition orale du conte a perduré jusqu'à ce que la baisse de l'analphabétisme, à partir de la fin du dix-huitième siècle, fasse disparaître la nécessité d'un recours systématique à la mémoire des conteurs pour se rappeler une histoire. Le répertoire des conteurs traditionnels, bouleversé au cours de l'histoire par les apports extérieurs de l'immigration et l'histoire littéraire, et de l'intérieur par les aléas de la mémoire et de l'imagination des conteurs, n'a été l'objet d'investigations scientifiques qu'à partir du dix-neuvième siècle, alors que la tradition orale était en passe de se raréfier et de s'éteindre. C'est seulement depuis le milieu du vingtième siècle que les anthropologues s'intéressent non seulement aux contes, mais également à l'art des conteurs.

Le renouveau du conte :

Article détaillé : Renouveau du conte.
A partir des années 1970, on assiste en France comme aux États-Unis à un regain d'intérêt pour l'art du conteur, qui prend la forme d'un renouveau du conte. Distinct de la tradition orale traditionnelle, ce nouvel art du conteur s'appuie davantage sur les récits écrits mais accorde aussi une plus grande importance à l'aspect spectaculaire. Dans un rapport de proximité avec son auditoire, il venait animer le cercle familial lors des veillées rurales, et désormais anime les après-midi ou les soirées d'un public plus hétéroclite, très souvent au sein d'institutions publiques comme l'école ou la bibliothèque. Aux lumières de la cheminée se sont substituées celles, souvent tamisées, des projecteurs, mais toujours subsiste le souci d'un rapport intime avec un nombre restreint de spectateurs. Dans ce nouvel art du conteur, des fonctions sociales ont disparu : transmission de certains rites religieux, avertissement des dangers encourus par la communauté (famine, loups...) ; d'autres perdurent tout en étant passablement transformées : éducation des enfants, lien social au sein d'une même communauté de travail, construction d'histoires collectives ; et enfin certaines apparaissent : expression artistique, morale, politique, ciment culturel au sein d'une même communauté urbaine.


Dans les sociétés traditionnelles :

En Afrique, griots et « griottes » occupent cette fonction de conteurs. Ils ont pour métier, outre la conservation et la diffusion de la tradition orale, de composer et de relater une geste familiale, clanique ou tribale lors des cérémonies, par exemple les mariages. On pourrait ainsi les comparer aux rhapsodes grecs, aux bardes celtiques, aux troubadours du sud de la France ou aux trouvères qui exercent leurs talent en France entre le XIe et le XIVe siècles, aux ménestrels, ou aux Minnesänger allemands.
Au Japon, société moderne très attachée à ses traditions, les geishas peuvent être considérées comme des conteuses.
En Arménie, les conteurs, ambulants-professionnels, participaient à toutes les festivités du pays. C'est ainsi qu'a circulé la tradition orale. On les appelle gousani.
Mais le rôle du conteur ne se réduit pas à une fonction de « conservation du patrimoine », étant donné que chacun imprime à son récit sa patte propre, et fait ainsi évoluer le répertoire.

État de lieux en France :

Les spectacles en direction de publics scolaires ou de jeunes publics sont fréquents. Pratiquement toutes ces manifestations sont subventionnées ou quelquefois organisées par des collectivités locales (communes ou départements). Elles sont souvent gérées par des associations créées pour la circonstance et liées à des réseaux importants (bibliothèques, foyers ruraux, FOL, MJC, offices du tourisme etc.). Une grande majorité ont des financements du ministère de la Culture par le biais des DRAC et sont soutenues quelquefois par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
En parallèle des festivals, des stages de formation, des rencontres de conteurs amateurs, des expositions et des débats autour de thèmesliésà la littérature orale sont souvent programmés, souvent dans les bibliothèques, mais aussi dans d'autres institutions culturelles.

       
             
    ©2010 Catalina Pineda Conteuse, La voix de la terre, par Jouan Didier Prospero, textes, photos, et mise en page du site.        

catalina pineda conteuse, LA VOIX DE LA TERRE, MUSEE DU QUAI BRANLY, "CATALINA PINEDA, LA VOIX DE LA TERRE" ; "CONTEUSE AU MUSEE DU QUAI BRANLY ET METTEUR EN SCÈNE DE THEATRE"; "LOCALISATION : PARIS / FRANCE"